Pic de l'Aiguillette et Pic de Marioules
« Mais où elle est la bonne neige à skier ce we ? » La réponse, face sud et en altitude !
Nous voilà donc installés à 6 dans le trafic aménagé de Luc, les skis calés sur le lit de la « love mobile », direction le secteur du tunnel de Bielsa. De quoi se réconcilier avec notre bilan carbone !
Pour éviter tout portage, on opte pour le côté nord du tunnel et son blizzard saisissant. On s'équipe, couteaux sur les skis pour les uns, raquettes remisées sur le sac et crampons chaussés pour Émilie.
Pendant ce temps, on observe une singulière troupe d'espagnoles, accompagnés de leurs quadrupèdes préférés qui s'équipent eux aussi : Chaussons pour les coussinets, fourrures encapuchonnées et même masques de ski !
C'est accompagnés de cette joyeuse bande que nous regagnons le col sous le pic de l'Aiguillette.
A présent, il s'agit de rejoindre le pic et son versant espagnol, guidés par ses promesses de face sud et neige printanière. Crampons au pieds, on rejoint tous, cahin caha, l'Aiguillette et son pic pour la pause dominicale.
Image surréaliste, on voit débarquer nos comparses espagnoles, tantôt en laisse ou encordés, dans une joyeuse liesse, la truffe au vent à quémander les restes de nos pitances.
Le soleil est là et la neige printanière à souhait, on abandonne la section cani-alpi pour s'élancer dans cette magnifique face jusqu'au pluviomètre.
Nous profitons des conseils judicieux de Philippe quand à notre style pour enchaîner les virages jusqu'en bas. Descente sublime qui nous incite sitôt à repeauter pour monter au Pic de Marioules, Émilie et Luc repus, préférant nous attendre.
Sublime, c'est encore le mot pour exprimer notre arrivée au sommet à jouer les marioles au Marioules (désolé, le jeu de mot était trop facile !).
Nouvelle descente endiablée, re-repeautage et on rejoint le sommet de l'Aiguillette, Émilie et Luc dans les nuages.
Fallait bien que ce dimanche se finisse, une dernière descente entre pourri, croûté, puis finalement molle à souhait pour tracer les derniers virages jusqu'au parking et le camion.
Eheh, merci à tous pour ce dimanche de cabotinages, François toujours de l'allant pour les sorties et de l'allure pour les descentes, Philippe, je me répète pour tes conseils à-propos, Fred menant la trace toujours avec le sourire, Luc pour la gentillesse de nous avoir emmené dans ton camion et Émilie, ma douce amie, qui bien que privée de ses skis, nous a fait partager sa joie d'être en montagne entourée de marioles !
