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La trilogie du Lanoux

Samedi matin, nous sommes 14 membres du club à prendre la direction du col de Puymorens pour un week-end rando, raquettes et alpi autour de l’Etang de Lanoux.

A l’arrivée au parking, nous trouvons à peine de la place pour nous garer. Beaucoup de monde, dont un certain nombre d’Espagnols, sont venus profiter des excellentes conditions de ce samedi. Mais pas d’inquiétude ! Si nous étions plusieurs dizaines à gravir ensemble les pentes douces (et longues) menant au Pic de la Coma d’or, les pentes menant à l’étang de Lanoux, en contrebas, sont quasiment vierges de traces.

Arrivés au sommet, un premier groupe mené par Benjamin a entamé une descente rapide vers le barrage du Lanoux. Délesté de ses affaires, ce groupe a pu entamer vers 14h une 2e montée, sur un autre versant de la Coma d’or et profiter d’une neige abondante encore peu transformée. Quel contraste avec le versant Ouest, totalement pelé par le vent, et où il fallait slalomer entre les cailloux ! Les autres participants, en raquette ou en ski, ont progressivement rejoint le refuge en début d’après-midi.

Arrivés au sommet, un premier groupe mené par Benjamin a entamé une descente rapide vers le barrage du Lanoux. Délesté de ses affaires, ce groupe a pu entamer vers 14h une 2e montée, sur un autre versant de la Coma d’or et profiter d’une neige abondante encore peu transformée. Quel contraste avec le versant Ouest, totalement pelé par le vent, et où il fallait slalomer entre les cailloux ! Les autres participants, en raquette ou en ski, ont progressivement rejoint le refuge en début d’après-midi.

Le refuge en question était la maison des ingénieurs, un site appartenant au comité d’entreprise d’EDF, situé en contrebas du barrage. S’il n’est pas gardé, ce refuge propose un confort énorme, avec électricité, couvertures, frigo et micro-ondes (!). Chacun a porté un petit quelque chose à boire et à manger, ce qui nous a permis de cuisiner un petit festin purée-saucisse.

Dimanche, nous nous sommes encore divisés en plusieurs groupes. L’un d’entre eux, composé de six personnes, s’est levé aux aurores pour rejoindre la Serra de las Xemeneies (« montagne des cheminées » en catalan), située à l’est du barrage, un peu au sud du Pic Carlit. Ce groupe a gravi le joli couloir nord-est, repéré la veille par Nicolas. Long de 200m et atteignant une pente de 55° par endroit, celui-ci était abordable même pour des débutants grâce aux excellentes conditions de neige.

Tandis que Ben, Ugo et Mathias sont parvenus à descendre ce couloir très étroit à skis, Nicolas, Seb et Guillaume sont allés chercher un couloir plus débonnaire situé un peu à l’ouest sur la même crête. Après que Nicolas ait fait le « gazex humain » pour sécuriser la pente et vérifier si la corniche tiendrait, ce couloir a offert une descente mémorable, toute en poudreuse.

Après que Nicolas ait fait le « gazex humain » pour sécuriser la pente et vérifier si la corniche tiendrait, ce couloir a offert une descente mémorable, toute en poudreuse.

Au même moment, un autre groupe de skieurs a gravi le pic de Font Vita, situé juste en face de la Coma d’or, de l’autre côté du Col de Lanoux.

Après une bonne bavante sous le cagnard, tout le monde a rejoint la foule et les voitures vers 15h. Ce week-end fut conclu par un verre dans un café de la station de Porté-Puymorens, où nous nous sommes réjouis d’avoir fait déjouer les mauvais pronostics de la météo.

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