top of page

Week-end initiation alpinisme pour le CMB

Au programme de ce dernier week-end de septembre : initiation alpinisme.

Malgré une météo annoncée capricieuse pour la journée de dimanche, Bernard nous avait concocté un plan B tout aussi fabuleux.

Après un départ tardif de Blagnac, arrivé au point de départ : Le lac Cap de Long dans la réserve du Néouvielle (2.151 m.) avec pour objectif : Le Pic de Hèche Castet par la crète depuis le « Pas du Gat » (2.549 m.) - dénivelé : +490 m.

Une fois la répartition du matériel du petit alpiniste parfait effectué (baudriers, cordes, coinceur.... ), l'aventure commence.

Quelques pas après le départ, quelle agréable surprise que de croiser sur le barrage du cap de long, le groupe 2 du CMB encadré par Eric (la sortie du groupe 2 initialement prévu le dimanche a été déplacé au samedi à cause de la météo).

Les 2 groupes du CMB se dirigent ensemble vers le Pas du Gat où le groupe 2 prend la direction des lacs d’Aubert, d’Aumar et des Laquettes pour effectuer une grande boucle et finir par le lac d’Orédon pour revenir sur le Barrage du Cap de Long (+ 750 m.).

Tandis que le groupe 1 en profite pour faire la pause déjeuner avant de s’équiper.

Après un briefing de Bernard sur le matériel et la manière de progresser en alpinisme sur une arête, les 2 cordées de 3 alpinistes se lancent à l’assaut du Pic de Hèche Castet.

La progression se déroule sans encombre et dans la bonne humeur jusqu’au sommet.

Pour la descente, le groupe prend la décision de couper pleine pente jusqu’au chemin de retour que l’on voit passer en contre bas.

La journée se termine devant un dernier verre au refuge d'Odéron en compagnie du groupe 2.

Après un bon repas et une bonne nuit au refuge, le plan B de Bernard conduit le groupe 1 au delà de la frontière espagnole en direction la vallée du Cinca et plus particulièrement la ville d’Ainsa où trône cette imposante masse calcaire, montagne sacrée du Sobrarbe : la Peña Montañesa (2.291 m.).

L'itinéraire débute à 1080 mètres à l'ermitage "del Pilar" (situé non loin du monastère de San Victorian).

Le sentier chemine entre les buis, les genêts, les pelouses, la roche calcaire, les pins et de petits buisson tout mignon bien vert qui invite à la détente…mais ne vous y fiez pas ce sont de véritables « coussins de belle-mère »…car qui s’y frotte s’y pique !!!

Vers 1.500 m, une flèche indique à gauche la direction de la Faja (vire) du Toro, vire vertigineuse qui permet de cheminer entre "ciel et terre" en toute sécurité.

En effet, pendant plus d’une heure le sentier progresse sur une bande herbeuse et caillouteuse de quelques mètres de large.

Et la vue des balais aériens des vautours volant à notre hauteur viennent nous rappeler que nous progressons au beau milieu de la paroi. Vautours qui espéraient qu'une brebis du groupe à la traîne décroche pour leur servir de repas.

Avant de sortir complètement de la vire, le groupe fait la pause déjeuner. Le chemin se poursuit en remontant droit dans la pente au creux du talweg pour retrouver un col herbeux où attendent un petit troupeau d’isards peu effrayés.

Après ce face à face avec la faune sauvage, plus que 200 mètres de montée sur une partie plutôt caillouteuse pour atteindre le sommet. Le soleil joue à cache-cache avec la brume. La vue au sommet n’est pas pleinement dégagée pour apercevoir le magnifique panorama que peut offrir la Peña Montañesa.

Peu importe, les randonneurs ne boudent pas leur plaisir et profitent de quelques minutes de pause après les 1.370 m de dénivelé positif avalé.

L’horaire tardif et la météo ne jouent pas en faveur du groupe. Pas le temps de s’éterniser au sommet. La descente débute par la voie normale pour rejoindre au loin une plaine herbeuse qui forme le haut de la paroi rocheuse de la vire sur laquelle avait progressés le groupe de randonneurs à la montée.

Arrivé sur la pleine herbeuse, ça gronde, le tonnerre est bien là et quelques gouttes se font sentir….il reste encore 800 m à descendre.

A mi pente, l’orage s’intensifie avec une pluie plus soutenue agrémentée de petits grêlons. La fin de la descente se fait la tête dans le guidon tous concentrés pour assurer les pas sur le chemin rendu glissant par la pluie.

Mais le timing est parfait !

Arrivé aux voiture, la pluie cesse et le soleil refait quelques timides apparitions. Cela permet à chacun d’enfiler des affaires sèches avant de reprendre la route du retour sur Blagnac…

Recent Posts
bottom of page