Le Belvédère du Cagire (960-1912 m)

« Un point de vue à couper le souffle sur la chaine des Pyrénées et la plaine de Garonne ! », c’est que nous devions trouver ce dimanche 2 octobre 2016 au sommet du Cagire. « Il pleut ! », c’est le constat que nous avons fait arrivant au point de rendez-vous à Aspet à 8h45. Réchauffés par un café pris ensemble au bistrot du coin, et en dépit des recommandations du patron, nous rejoignons le point de départ sur le parking de la Couage et nous entreprenons malgré tout l’ascension, gagnés par un enthousiasme partagé : « Arrivés au sommet, ça va se lever ! ».

Deux heures et quarante minutes plus tard, et avec 950 mètres de dénivelé positif dans les pattes, la silhouette d’un cairn prend forme à travers la brume. Mais oui, on y est bien ! Il s’agit bien du Pic de Cagire – 1912 mètres – sous une bruine certes tenace mais vivifiante. Nous décidons de pique-niquer sur place, en faisant travailler notre imagination sur toutes les beautés qui nous entourent et se cachent à nos yeux : l’Escalette, le Pic Saillant… Au-dessus de nos têtes, un halo lumineux tente de se frayer un passage à travers un épais manteau de nuages, mais non, malgré nos incantations secrètes, la magie n’opère pas. Nous devrons revenir un autre jour pour avoir droit au spectacle. Ce jour-là nous ne sommes pas les seuls à regretter les intempéries. De jeunes trailers et traileuses venus s’entrainer sur ce qui doit être pour eux un terrain de jeu formidable repartent du sommet avec probablement un même questionnement : comment fait-on pour redescendre au parking sans terminer sur les fesses ? Les sentiers sous la pluie sont devenus glissants…

Eric Meyer ne se laisse pas impressionner et décide même d’animer cette descente avec un petit exercice d’orientation. Mais la lecture pourtant attentive de la carte et de la boussole ne nous aidera pas à situer l’abreuvoir que nous devions trouver. Quelques déconvenues, amis randonneurs, mais qui ne doivent en aucun cas vous décourager de marcher avec le club et cela, même sous la pluie.

Car au final, la forêt était belle dans la brume, et ce que nous avons sans doute le plus apprécié dans cette sortie, c’était la bonne ambiance entre nous avec deux accompagnateurs aux petits soins : Eric, et Anne dont c’était la première sortie en tant qu’encadrante. Dois-je également vous révéler qu’un chippendale s’était glissé parmi nous ? Que nous avons eu droit à un dénudé de mollets sur guêtres et à une exhibition de torse nu ??? Venez randonner avec nous et vous saurez de qui il s’agit…